Programmes LCA lycée

Extraits des programmes officiels

 

 

 

Objectif de l’enseignement des LCA

 

-Au lycée comme au collège, les apprentissages portent sur deux domaines dépendant étroitement l’un de l’autre et qu’il convient d’aborder de manière décloisonnée : la langue et la culture.

 

-En fin de parcours, la connaissance et la maîtrise de ces deux domaines font l’objet d’une évaluation conjointe et proportionnée (élaboration d’un portfolio, épreuve comportant une majeure et une mineure, au choix de l’élève).

 

 

 

Confrontation entre mondes anciens et monde contemporain

 

-revisiter les modes de vie et de pensée des Anciens afin d’en percevoir autant la singularitéque la proximité à la lumière de la modernité ;

 

-développer une conscience humaniste ouverte à la fois aux constantes et aux variables culturelles ;

 

-la confrontation d’œuvres latines ou grecques avec des œuvres contemporaines est le point de départ de la réflexion conduite lors de la mise en œuvre de l’objet d’étude (poèmes d’amour ; fonction de l’art oratoire et des ressources de la rhétorique dans un concours d’éloquence) ;

 

-aider les élèves à mieux comprendre les situations et les processus culturels, individuels et collectifs, à acquérir les repères et connaissances historiques essentiels, à élaborer leur propre représentation du monde.

 

 

 

Pratique renouvelée de la traduction et la lecture

 

-cet exercice dépasse le cadre traditionnel de la version et conduit à développer des pratiques de traduction contextualisée ;

 

-une progression dans l’apprentissage est proposée pour conduire les élèves vers l’indispensable connaissance de la syntaxe, de la morphologie et de la morphogénèse du lexique ;

 

-ménager des questions relatives à la compréhension et l’interprétation des textes antiques, modernes et contemporains proposés en confrontation, et offrir la possibilité à l’élève de rédiger un texte personnel lié à la thématique étudiée.

 

-lectures suivies en langues anciennes : en latin et en grec, en édition bilingue ; elles rendent possible une réelle confrontation des œuvres antiques avec nos textes modernes et contemporains ;

 

 

 

Lecture

 

-lectures suivies en édition bilingue

 

-lecture en vue de l’apprentissage de la langue : utiliser les textes supports des objets d’étude, qu’il peut adapter et simplifier selon la situation pédagogique ;

 

-pour l’étude du texte proprement dite, possibilité d’établir une comparaison de traductions qui éclaire le texte original.

 

 

 

Autres perspectives à relier aux objets d’étude

 

-on travaille les thèmes et les textes selon les perspectives suivantes :

 

*la confrontation des œuvres antiques, modernes et contemporaines, françaises et étrangères ;

 

*l’étude de mots-concepts impliquant une connaissance lexicale et culturelle (par exemple, phusis et natura, politès et ciuis, erôs et amor, technè et ars, etc.) ;

 

*l’étude de grandes figures mythologiques, historiques et littéraires emblématiques ;

 

*la présentation de grands repères chronologiques et événementiels sous la forme d’une frise historique la plus simple et efficace possible ;

 

*la connaissance des grands repères géographiques et culturels par la confrontation des espaces antique et contemporain, en particulier dans l’objet d’étude «Méditerranée»

 

 

 

 

 

Objet d’étude conducteur : l’axe « Méditerranée »

 

Dans les trois classes, cet axe propose, dans le prolongement des notions étudiées, une mise en valeur d’un espace géographique et historique fondateur, dans ses principes, son évolution et sa cohésion.

 

 

 

Place du grec ancien

 

-Les 2 enseignements ont chacun leurs spécificités et leur cohérence propre, ce qui n’interdit pas leur éventuel rapprochement selon la situation pédagogique.

 

-D’une manière générale, l’enseignement de spécialité se différencie de l’enseignement optionnel par son caractère littéraire plus affirmé.

 

 

 

Littérature, civilisation, culture, histoire

 

-La lecture des œuvres et des textes majeurs de la littérature gréco-latine, situés dans leur contexte, constitue le socle de l’apprentissage.

 

-En fonction de la situation pédagogique, ces œuvres et textes sont abordés selon diverses modalités de lecture :

 

*traduction,

 

*lecture bilingue,

 

*langue originale,

 

*dans leur intégralité ou en extraits.

 

-On les confronte à des œuvres modernes et contemporaines, issues de la littérature française ou étrangère, avec lesquelles ils entrent en résonance.

 

-Cette confrontation peut être l’occasion d’aborder l’évolution des formes littéraires (continuité, reprise ou rupture, voire disparition).

 

-Les professeurs peuvent puiser dans la littérature néolatine ou byzantine et à varier les supports écrits, en recourant par exemple à l’épigraphie (épitaphes, graffiti, légendes monétaires…) ou à la papyrologie.

 

-Ouvrir des perspectives culturelles en faisant appel à toutes les formes d’expression artistique (peinture, sculpture, musique, cinéma, bande dessinée…), aux ressources du numérique, aux visites – réelles ou virtuelles – de grands musées nationaux et internationaux comme de grands sites mondiaux du patrimoine antique.

 

-Confronter Antiquité et modernité avec le souci constant de poser les repères historiques et culturels fondamentaux. Par exemple, la question de l’information et de la rumeur replacée dans son contexte antique peut donner lieu à une mise en relation éclairante entre le phénomène des sycophantes à Athènes au Ve siècle avant J.-C. et celui des fausses informations et rumeurs dans les réseaux sociaux contemporains.

 

 

 

Langue et lexique

 

 

 

-Tenir compte des connaissances linguistiques, qui sont souvent hétérogènes.

 

-Mettre en œuvre une pédagogie différenciée : les faits de langue et les notions grammaticales sont ainsi différemment abordés en fonction du degré de connaissance déjà acquis par chaque élève. Dans les programmes, les faits linguistiques sont abordés en deux temps :

 

*observation et compréhension

 

*mémorisation et réinvestissement

 

-Afin de prendre en compte l’enseignement conjoint des langues anciennes (ECLA), les notions de langue grecque et latine sont présentées en miroir, chaque fois que cela est possible : la progression est ainsi rendue plus cohérente et plus aisée.

 

-Chaque fois que les faits décrits le permettent, l’apprentissage est enrichi par l’observation du français et d’autres langues vivantes, notamment romanes, afin de sensibiliser les élèves à la continuité autant qu’à la rupture linguistique.

 

-Utiliser des corpus d’exemples types : l’apprentissage par cœur de quelques vers ou de quelques lignes dans la langue originale, grec ou latin, est encouragé, car il aide à mémoriser des structures linguistiques.

 

-Élaborer des exercices de manipulation syntaxique ou morphologique, ainsi que des exercices d’utilisation des dictionnaires.

 

-Chaque programme annuel comporte une progression grammaticale à adapter aux situations pédagogiques.

 

-Ne pas hésiter à opérer des choix et à reporter l’étude de certaines notions à l’année suivante.

 

-Le lexique fait l’objet d’un apprentissage raisonné fondé à la fois sur la fréquence et sur la découverte de mots concepts mis en jeu dans les OE.

 

-L’usage du numérique éducatif constitue déjà une pratique courante et doit être encouragé car il offre de très nombreuses ressources susceptibles d’être utilisées en classe.

 

 

 

 

 

 

 

Classe de seconde : questionnement sur la définition de l’humanité

 

 

 

 

 

Traitement de 3/4 objets d’étude

 

 

 

Qu’est-ce qui fait le propre de l’Homme ? Comment devenir pleinement humain ? La question est appréhendée dans le rapport entre l’Homme et l’animal, l’Homme et le divin, soi-même et l’autre.

 

 

 

LHomme et l’animal

Pour les Anciens, l’Homme se distingue de l’animal par sa capacité à inventer, à créer et à s’interroger sur sa condition. Dans les mythes gréco-romains, la frontière entre l’animal et l’humain est perméable, autorisant toutes les variations, mutations et combinaisons de nature et d’espèce (métamorphoses, monstres et hybrides). Entre description du monde réel et récit fabuleux, voyageurs, géographes, naturalistes, poètes et philosophes interrogent l’humain et l’animal, sauvage ou domestiqué.

-L’Homme, un animal comme les autres ?

-Mutations, transformations, monstres et hybrides.

-Regards de l’Homme sur l’animal : animaux réels, animaux fabuleux ; encyclopédies et bestiaires.

-Des animaux et des hommes : amis ou ennemis ?

LHomme et le divin

L’Antiquité conçoit l’humain et le divin comme deux ordres distincts, mais non cloisonnés. Outre les dieux majeurs du Panthéon gréco-romain, d’innombrables divinités habitent la terre et l’eau, les espaces célestes et souterrains. Si les dieux prennent souvent forme humaine pour intervenir parmi les hommes, les hommes peuvent aussi parfois accéder au rang de dieu.

-Hommes, héros et dieux : une différence de nature ?

-Un monde peuplé de dieux.

-Métamorphoses : quand l’homme devient dieu, quand le dieu devient homme.

-Le voyage aux Enfers.

Soi-même et l’autre

 

La réflexion sur l’Homme est indissociable de la question de l’altérité, du rapport avec ce qui est autre que soi. Les Anciens établissent des différences entre les hommes : l’une de culture (entre Grec ou Romain et barbare), l’autre de condition (entre homme libre et esclave). Ils répartissent les hommes en catégories, instaurent des hiérarchies selon plusieurs critères : la langue, le mode de vie, les mœurs, notamment. Toutefois ces différences ne sont pas immuables : l’esclave peut devenir libre, l’homme libre devenir esclave, le barbare peut s’acculturer et entrer ainsi dans la sphère socio-culturelle grecque ou romaine. L’altérité peut aussi se concevoir sur le mode de la croyance au surnaturel et de la superstition (fantômes, spectres, apparitions fantastiques) ou se manifester dans l’individu même, à travers l’expérience de l’aliénation (dédoublement, possession…).

 

-Différences de cultures, différences de conditions : Grecs, Romains et barbares ; hommes libres et esclaves.

 

-La langue de l’autre : échanger et dialoguer.

 

-Un autre monde : apparitions, fantômes et spectres.

 

-L’autre en soi : dédoublement, possession et aliénation

 

 

 

Méditerranée, voyager, explorer et découvrir

 

Inscrite dans des limites étroites, la Méditerranée offre une grande diversité de territoires et de cultures. Sur ses bords, les peuples n’ont cessé d’échanger et de s’affronter. Entre connu et inconnu, les Anciens ont assigné à cet espace des limites fabuleuses, fascinantes et redoutées. Périples de héros, migrations, exils et fuites dramatiques d’individus et de peuples se succèdent d’une rive à l’autre.

 

-« Notre mer » : une mosaïque de peuples, un espace polycentré.

 

-Aux confins du monde habité : terres connues et inconnues.

 

-Voyages et périples héroïques.

 

-Accueil et hospitalité : étrangers et exilés.

 

 

 

Portfolio

 

L’objectif est de mettre en résonance ou en confrontation les œuvres sélectionnées.

 

Les élèves élaborent un dossier personnel, le portfolio, dans une perspective d’ouverture et de création. Le format et le support sont libres (essai, exposé écrit ou oral, poster ou affiche, production vidéo, diaporama papier ou support numérique, poster, affiche, etc.).

 

Dans une perspective qu’il a précisément définie, l’élève présente les auteurs, l’époque et la nature des œuvres, en faire un résumé ou une brève description, justifier la composition de son diptyque par une analyse des œuvres choisies, proposer une ouverture dans laquelle il explique en quoi ce rapprochement lui a paru pertinent, lui a plu ou l'a intéressé. L’élève élabore un ou deux diptyques parmi les deux possibilités décrites ci-dessous :

 

 

 

Diptyque 1

 

-un texte latin ou grec authentique accompagné de sa traduction ;

 

-un texte contemporain, français ou étranger.

 

 

 

Diptyque 2

 

-une œuvre iconographique antique ;

 

-une œuvre iconographique ou filmique contemporaine.

 

 

 

Bibliothèque d’oeuvres

 

Le professeur est invité à proposer, en début d’année, une « bibliothèque » d’œuvres antiques, modernes et contemporaines, liée aux différents objets d’étude, pour accompagner les élèves.

 

 

 

Évaluation du portfolio

 

Elle peut se faire par étapes et porter, au libre choix du professeur, sur l’élaboration, la production finale ou la présentation orale dans la perspective du « grand oral » de terminale. Est notamment prise en compte la pertinence des choix et de l’analyse des documents qui constituent le portfolio. Les élèves peuvent présenter oralement leur travail devant d’autres élèves (devant le groupe de latinistes et d’hellénistes, devant une classe dans le ou un collège du secteur, ou devant une classe de français ou une classe d’histoire dans leur propre lycée, etc.) ; une exposition ou une présentation en ligne (ENT ou site du lycée) peut être organisée dans l’établissement.

 

 

 

Étude de la langue

 

L’étude de la langue est élaborée selon une progression construite sur les trois années de la scolarité au lycée. Les notions linguistiques sont d’abord à observer et comprendre, avant de faire l’objet d’un apprentissage systématique.

 

 

 

Morphologie nominale

 

-les 5 déclinaisons des noms : approche globale ;

 

-les pronoms et déterminants démonstratifs is, hic, ille, iste, idem, ipse ;

 

-le pronom et le déterminant interrogatifs de thème qui- ;

 

-le pronom relatif simple de thème qui-.

 

 

 

Morphologie verbale

 

-le subjonctif à l’actif (sum et ses composés ; 5 modèles de conjugaisons) ;

 

-l’impératif présent à l’actif (cinq modèles de conjugaisons).

 

 

 

Syntaxe nominale

 

-l’accord de l’adjectif épithète et attribut ;

 

-les compléments circonstanciels à l’ablatif (moyen, cause, manière, accompagnement) ;

 

-les CC de temps et de lieu à l’accusatif et à l’ablatif (cas généraux).

 

 

 

Syntaxe de la phrase

 

-les conjonctions de coordination ;

 

-la syntaxe des négations simples non, ne et haud (cas généraux) ;

 

-les valeurs des temps de l’indicatif ;

 

-la proposition participiale (à l’ablatif absolu) ;

 

-la proposition subordonnée infinitive ;

 

-la proposition subordonnée relative à l’indicatif ;

 

-le subjonctif d’ordre, défense, souhait, regret et délibération ;

 

-les propositions subordonnées circonstancielles de temps et de cause.

 

 

 

Modalités de l’évaluation des acquis des élèves

 

Les acquis des élèves, connaissances et compétences, sont évalués régulièrement tout au long de l’année scolaire. Les évaluations prennent appui sur les travaux oraux et écrits des élèves, parmi lesquelles le portfolio.

 

 

 

Elles portent sur des champs de compétences variées :

 

-acquisition d’une culture littéraire, historique, anthropologique et artistique,

 

-capacité à lire, traduire et interpréter les textes, grâce aux connaissances linguistiques, et à mettre en résonance monde antique et monde contemporain.

 

-développement des compétences orales à travers notamment la pratique de l’argumentation. Celle-ci conduit à préciser sa pensée et à expliciter son raisonnement de manière à convaincre.

 

 

 

 

 

 

 

Classe de première : questionnements sur l’Homme dans la société

 

 

 

 

 

En classe de première, la réflexion se poursuit avec un questionnement sur la cité, le politique et le sacré, l’individu en société dans toutes les formes de relations, privées et publiques.

 

4 objets d’étude

 

Le programme propose aux élèves un questionnement sur l’Homme et la cité : comment vivre ensemble ? Comment la pensée politique a-t-elle façonné les relations entre les individus ? Réfléchir à la vie en société invite à s’interroger sur les formes de la citoyenneté, la présence des dieux au cœur de la cité, la tension entre le masculin et le féminin. Ce questionnement nourrit les 3 premiers objets d’étude proposés. Le dernier objet d’étude proposé aborde, dans une perspective géographique, chronologique et culturelle le monde méditerranéen.

 

 

 

Vivre dans la cité

 

Grecs et Romains ont développé diverses conceptions de l’organisation de la cité. L’intérêt pour l’élève est de découvrir les institutions politiques, les structures sociales, les relations privées et publiques antiques pour comprendre les sociétés contemporaines : par exemple, la conception restrictive de la citoyenneté athénienne face à la politique ouverte de Rome, les disparités au sein du corps social ou la place primordiale, dans tous les actes de la vie publique, de la parole et de ses dérives (démagogie, calomnies, rumeurs...). Autant de questions essentielles qui participent de la construction civique des élèves.

 

-Naissance et évolution de la cité : mythes de fondation, espaces symboliques, figures emblématiques.

 

-Tous citoyens ? Intégration, assimilation, exclusion.

 

-La parole: pouvoirs et dérives.

 

 

 

Les dieux dans la cité

 

L’homme antique ne dissocie pas le politique et le sacré. Les dieux organisent la vie de la cité dans toutes ses réalités, privées et publiques : en Grèce comme à Rome, les cultes et les fêtes rythment le temps humain. Les pratiques divinatoires et oraculaires président aux actes politiques ; dans l’Occident romain comme dans l’Orient hellénisé, le culte impérial se répand, comme en témoignent monuments, textes littéraires et épigraphiques. En outre, le lien étroit entre le politique et le sacré conduit Rome à développer une politique d’intégration particulière : à des degrés divers et avec des succès inégaux, les dieux et les cultes étrangers trouvent leur place dans l’espace public et domestique.

 

-Cultes, rites et grandes fêtes.

 

-Le politique et le sacré (sacrifices, pratiques divinatoires et oraculaires, culte impérial).

 

-Les cultes et les dieux étrangers dans la cité.

 

 

 

Masculin, féminin

 

Les conceptions du masculin et du féminin sont aujourd’hui, plus que jamais, discutées et questionnées. Découvrir les représentations antiques, dans leur diversité, invite l’élève à enrichir sa réflexion sur les modèles familiaux, le mariage et la sexualité. Les récits mythologiques (travestissement, échange et confusion des sexes) permettent de penser la différence des sexes ; par ailleurs, philosophes, historiens ou poètes dramatiques montrent la réalité des statuts et des rôles sociaux respectifs de l’homme et de la femme. Enfin, les couples mythiqueset historiques représentent dans leur diversité heureuse ou tragique les relations amoureuses hétérosexuelles ou homosexuelles.

 

-Féminin et masculin dans la mythologie : représentations littéraires et artistiques ; travestissement, échange et confusion des sexes ; expression des émotions et des sentiments.

 

-Femmes et hommes : réalités sociologiques ; représentations et préjugés.

 

-Amours, amantes et amants ; couples mythiques et historiques.

 

 

 

Méditerranée : conflits, influences et échanges

 

Le bassin méditerranéen est le théâtre d’enjeux politiques, économiques et culturels. Les cités antiques l’ont habité comme un espace d’hospitalité, d’échanges, de commerces, d’affrontements et d’hégémonie. Cet espace géographique et politique constitue un carrefour de cultures qu’il est fructueux d’observer aujourd’hui.

 

-Colonisation et conquêtes en Méditerranée: repères historiques.

 

-Guerres et paix en Méditerranée.

 

-D’une rive à l’autre : échanges culturels, influences réciproques

 

Portfolio

 

L’objectif est, comme en seconde, de mettre en résonance ou en confrontation les œuvres sélectionnées.

 

 

 

 

 

Étude de la langue

 

 

 

Morphologie nominale

 

-le pronom personnel réfléchi ;

 

-le pronom et le déterminant interrogatifs uter, utra, utrum ;

 

-les pronoms et déterminants indéfinis nemo, nihil, solus, totus, nullus, ullus ;

 

-les degrés de l’adverbe.

 

 

 

Morphologie verbale

 

-le participe aux trois temps ;

 

-le gérondif et l’adjectif verbal ;

 

-la forme passive et les verbes déponents à tous les modes et tous les temps.

 

 

 

Syntaxe nominale

 

-la syntaxe du pronom personnel réfléchi.

 

-le complément d’objet au datif, génitif et ablatif ;

 

-le gérondif et l’adjectif verbal ;

 

-la phrase passive ;

 

-le complément d’agent du verbe passif ;

 

-les propositions subordonnées conjonctives par quod et ut.

 

 

 

 

 

 

 

Terminale : questionnements sur les relations entre l’Homme et le monde

 

 

 

 

 

4 objets d’étude

 

En classe terminale, le programme propose aux élèves un questionnement sur le rapport de l’Homme au monde. Entre mythe et démarche rationnelle, comment l’Homme conçoit-il le monde ? Comment conçoit-il sa propre existence au sein de ce monde ? Enfin, comment agit-il sur la nature, pour la transformer et la domestiquer ? Ce questionnement nourrit les trois premiers objets d’étude proposés. Le quatrième objet d’étude, obligatoire, aborde le monde méditerranéen dans une perspective géographique, chronologique et culturelle.

 

 

 

Leçons de sagesse antique

 

Des rives d’Asie Mineure à la Sicile, Athènes, Rome ou Alexandrie, l’ensemble du bassin méditerranéen a donné naissance à des penseurs qui, des Présocratiques aux auteurs chrétiens, ont posé les fondements de la philosophie occidentale. Leurs interrogations s’inscrivent dans des domaines variés tels que la politique, les sciences, l’éthique ou la métaphysique. Dans l’Antiquité, tous ces domaines, étroitement liés, concourent à définir un art de vivre pour soi et dans la cité. La philosophie des Anciens s’incarne en effet pleinement dans des choix de vie et offre des leçons de sagesse toujours actuelles. Comment diriger sa vie ? Quelle place accorder au destin ? Quelles voies emprunter pour accéder au bonheur et à la sagesse, dans sa relation à soi et aux autres ? Quels regards porter sur la mort ? Ces questions ont revêtu de multiples formes vivantes et dynamiques (dialogues, théâtre, lettres, traités, poèmes didactiques, inscriptions, mosaïques et graffiti…).

 

-Figures de sages (Pythagore, Socrate, Sénèque…).

 

-Comment diriger sa vie ? Faut-il s’engager dans la cité ?

 

-Quelles conceptions du bonheur ? Comment l’atteindre ?

 

-Quelles conceptions de la mort ? Comment l’affronter ?

 

 

 

Comprendre le monde

 

Confrontés à la complexité du monde, Grecs et Romains ont tenté de le représenter, de le comprendre et de l’expliquer à travers de grands mythes et grâce à des approches plus rationnelles. En étudiant les démarches intellectuelles qui président aux mythes et aux explications rationnelles, on met en regard les représentations du monde chez les Anciens avec celles qui dominent dans la pensée moderne. Trois grands domaines retiennent l’attention : l’univers, les phénomènes naturels et le corps humain.

 

-Le mythe : lectures poétiques et philosophiques du monde (Hésiode, Platon, Lucrèce, Ovide…).

 

-Interrogations sur la terre et l’univers (géographie, astronomie…).

 

-Interrogations sur la nature (climats, phénomènes naturels et catastrophes…).

 

-Interrogations sur le corps humain (médecine, théorie des humeurs, pharmacopée…).

 

 

 

Inventer, créer, fabriquer, produire

 

Du mythe à l’histoire, diverses figures « techniciennes » invitent à explorer les rapports entre la technè, l’art et le vivant, entre nature et artifice, entre illusion et réalité : Héphaïstos, le divin forgeron, fabrique les premiers objets automata, « qui agissent par eux-mêmes » ; Dédale, archétype de l’homo faber, excelle dans les techniques de la représentation du mouvement. À l’époque où Alexandrie rassemble les savoirs et les savants, d’ingénieux inventeurs imaginent des « machines » dont les mécanismes cachés donnent l’illusion du vivant ; Archimède conçoit des engins et des outils innovants dont on applique toujours les principes. Le monde gréco-romain développe les techniques qui permettent à l’homme d’agir sur la nature et de la transformer, notamment à travers l’agriculture, le transport de l’eau et l’architecture des jardins. L’esprit de « fabrication » antique est ainsi confronté aux réalisations de la Renaissance (Léonard de Vinci, Michel-Ange…) comme à celles du monde moderne et contemporain (robotique et intelligence artificielle).

 

-Figures mythiques d’artistes et d’artisans (Héphaïstos, Prométhée, Dédale, Pygmalion…).

 

-Machines, automates, robots (mythes et réalités).

 

-Grandes réalisations techniques (Archimède, Vitruve…).

 

-La nature domestiquée (agronomie, élevage, jardins et paysages…).

 

 

 

Méditerranée : présence des mondes antiques

 

Le monde méditerranéen est le lieu d’échanges culturels particulièrement riches et complexes. Dans sa plus large extension, cet espace présente une remarquable densité patrimoniale dont témoigne le très grand nombre de sites archéologiques. Les villes, parfois occupées de manière ininterrompue depuis l’Antiquité, constituent un observatoire privilégié pour l’étude des mondes antiques et modernes. Dans le monde gréco-romain, elles sont le lieu d’implantation des grandes bibliothèques et des écoles philosophiques dont les courants de pensée contribuent à former l’élite intellectuelle. Enfin, l’art, qu’il soit grec, romain, ou plus généralement méditerranéen, constitue un univers de cultures partagées, aux influences esthétiques réciproques, où se mêlent formes et styles. L’étude des villes, des échanges culturels et artistiques, de la construction des savoirs invite à la confrontation avec les réalités et les projets contemporains.

 

-Les sites archéologiques méditerranéens.

 

-Les grandes villes antiques de Méditerranée et leurs transformations.

 

-Lieux de culture et figures du savoir (bibliothèques, écoles, philosophes, savants…).

 

-Art grec, art romain, arts méditerranéens : modèles antiques, expression moderne et contemporaine.

 

Étude de la langue

 

 

 

Morphologie nominale

 

-les pronoms et déterminants indéfinis quisque, unusquisque, alius, alter, uterque ;

 

-les déterminants numéraux cardinaux et ordinaux (les plus courants).

 

 

 

Morphologie verbale

 

-les verbes irréguliers (eo, fero, volo, nolo, malo, fio) ;

 

-les verbes semi-déponents (audeo, gaudeo, soleo, fido) ;

 

-les verbes non-personnels (decet, libet, licet, paenitet, pudet).

 

 

 

Syntaxe nominale

 

-la double négation.

 

 

 

Syntaxe de la phrase

 

-syntaxe des particules interrogatives directes -ne, num, nonne, an, utrum/-ne…an ;

 

-emplois de videor ;

 

-le supin ;

 

-les propositions subordonnées interrogatives indirectes ;

 

-les propositions subordonnées relatives au subjonctif ;

 

-les propositions subordonnées circonstancielles de but, de conséquence et de comparaison.

 

 

 

b) Portfolio : de format libre ; l’objectif est de mettre en résonance ou en confrontation les œuvres sélectionnées.

 

c) Étude de la langue.

 

d) Modalités de l’évaluation.